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 Colleen Anaptyxi, le bourgeon du XIXème siècle

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AuteurMessage

Humain Aimant

Colleen Anaptyxi
I am
Colleen Anaptyxi

Rêves murmurés : 302
Humeur : Lasse...
Localisation : Seule, perdue dans la Brume des jours...


Fiche Post-mortel
Pouvoir: Télépathie unilatérale par intermédiaire
Amoureux(se):
Elément:

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MessageSujet: Colleen Anaptyxi, le bourgeon du XIXème siècle   Colleen Anaptyxi, le bourgeon du XIXème siècle Icon_minitimeLun 16 Fév - 20:36



Colleen

Anaptyxi


Prénom(s) & nom
Si je me souviens bien, je me prénomme Colleen Louise Elise Anaptyxi… Oh mais euh Colleen tout court cela me convient tout à fait !

Sexe
Féminin (pourquoi cette question ? Je ressemble à un garçon ?)

Orientation sexuelle
Pourquoi ? Il en faut une quand vous avez 10 ans ? (vous posez de drôles de questions ici…)

Date du décès
14/11/1863

Cause de la mort
J’ai perdu la vie à cause d’un vilain assassin appelé la Tuberculose.

Péché
Je ne sais pas trop, à vrai dire je n’en ai aucune idée mais euh… on demande ce qui a marqué le début de votre fin non hein ? Alors, il se peut que ce soit l’amour entre une mère et une fille.

Nationalité
Je suis Française (la France hein c’est ça ?)

Âge d'apparence
Niveau apparence je ne suis vraiment à envier, je ressemble du tout au tout à une fillette de 10 ans.

Profession
Ah parce qu’il faut travailler ? Euh flûte alors… bas on va dire musicienne alors (mais si ce n’est pas le cas cela me va !) Je n’ai pas vraiment l’habitude… ma faute alors que je n’avais que 10 ans ?

Signe(s) distinctif(s)
De mon vivant j’avais les cordes vocales très fragiles, c’est pourquoi je ne parlais presque pas… je me souviens pas avoir souvent émis le moindre son… c’est pourquoi je ne pouvais quitter ma plume, mon encrier et mon carnet. Ah ce n’est pas ici qu’il faut le dire ? Flûte alors… Mais si vous voyez une petite fille à l’écart avec l’air un peu coincé c’est moi !

Pouvoir
Maintenant, grâce à mon petit ami rempli de feuilles vierges et à ma plume (je n’ai plus mon encrier… allez savoir pourquoi… ma plume crée sa propre encre) je peux transmettre mes pensées sans avoir à tendre mon cahier… un genre de télépathie par intermédiaire je suppose…

Ce que vous êtes (esprit ou "humain")
Humaine (petite humaine…)






Je suis ce que je suis… malheureusement.


Par où commencer ? Hum… je ne suis pas très grande (environ 1 mètre 03) et suis très légère (trop légère : aux alentours de 20 kilogrammes), pour vous donner un exemple, à la moindre rafale mes pieds quittent le sol et se prennent pour des cerfs-volants. J’ai un visage ovale et suis brune, avec des cheveux ondulés, longs, que je ne coiffe pas souvent, sauf avec un petit ruban quand j’écris ou joue de mon violoncelle, mais pas en queue de cheval attention ! En un peu plus négligé (oui j’avoue). Ma chevelure s’accompagne avec des yeux verts, vert "chartreuse" que mon père disait… comme ma mère. J’ai un petit nez en trompette et une bouche fine avec des lèvres couleur "pêche" ainsi qu’une peau rose "coquille d’œuf"… pas très flatteur, et je n’ai pas de poitrine.

Sinon le reste de mon corps est assez frêle, comme si j’étais un bourgeon qui n’avait pas vécu son éclosion (à dix ans je crois que c’est normal…). Je porte des robes bleu foncé ou marron écorce, je n’ai jamais aimé porter les couleurs vives ou pastels… accompagnées de bottines en cuir marron.

Je porte à mon poignet gauche une gourmette en argent avec mon nom et ma date de naissance inscrits, il y a marqué "Colleen, le 6 décembre 1854"… autrement dit au moment de mon décès j’étais sur le point d’avoir 11 ans (la poisse, je meurs juste au moment où j’allais commencer ma croissance).  J’ai les ongles teints en rouge, comme le voulait l’usage, ce que vous appelez maintenant "vernis à ongles" je crois.

Pour quelqu’un privé de communication orale, l’imagination est la seule issue…


Comme vous l’aurez sans doute compris, mes cordes vocales n’étant pas dans la normale, il est très rare de m’entendre parler, ce qui n’a fait qu’accentuer ma timidité à vrai dire. Vous devez vous dire « comment quelqu’un qui ne parle pas peut-être timide de nature ? » eh bien, de les manières, la façon de bouger de ce comporter, rougir au moindre petit compliment, (oui car en plus je suis hypersensible) etc… Je suis donc obligée d’écouter les autres plus que d’ordinaire (car si je n’écoute pas, avec ma réponse écrite noir sur blanc on se rendra compte bien assez vite si j’écoutais ou pas).

Venant de bonne famille (bourgeoisie), même avec ma "distinction", je me devais d’avoir une éducation digne des plus hauts rangs, voilà pourquoi je me tiens droite, ferme la bouche en mangeant, et respecte autrui du mieux que je le peux.

Avec ma "différence", même si j’avais vécu jusqu’à mes 18 ans, il n’aurait pas été facile pour mon frère de me trouver un mari… bien que mon père me trouvait un "charme inconnu", mais bon, c’était mon père quoi. J’étais souvent couverte de préjugés, par les ami(e)s de mon père, de ma mère et de mon frère… quand c’était comme ça ma mère m’avait conseillé d’imaginer que j’étais entouré d’une bulle incassable qui me protégeait des langues de vipères… et cela marchait très bien d’ailleurs (je le pratique encore).

Je suis aussi plus à placer dans la catégorie "artistique" que "sportive" : j’adore la musique, je joue d’ailleurs quotidiennement de mon violoncelle, et adore la poésie. J’adore particulièrement les œuvres de compositeurs italiens, comme Verdi ou Vivaldi. J’adore aussi les peintures à l’aquarelle (particulièrement celles de Monsieur Turner), je trouve qu’elle (l’aquarelle) représente si bien la douceur et la légèreté de la vie (comme moi en fait). Et j’apprécie énormément les pièces de théâtre de Monsieur Pierre Corneille (Andromède, Le Cid…).

Mais j’ai des goûts autres qu’en rapport avec l’art ne vous y trompez pas ! J’aime beaucoup les fruits comme la pêche, l’orange ou la pomme (la poire par contre je ne peux pas), les chats et autres mammifères (loutres, furets…) ainsi que les oiseaux.

J’aime lire (surprise surprise !) et écrire (comme cela est étrange...). Les couleurs vives ou pastels me plaisent assez (surtout quand je ne les porte pas), en paysage comme sur l’aube ou le crépuscule, même dans les forêts ou diverses allées.

Comme je suis bonne partisante de la liberté (pas évident hein ?), j’aime assez me balader là où bon me semble (soit un peu partout…).
Toutes les fables devraient connaître une fin heureuse…


Je suis née par une froide nuit de décembre, la bourrasque n’avait jamais soufflé si violemment, et les quelques feuilles restées dans la ville étaient comme amassées devant la fenêtre, admirant le spectacle. Les douze coups sonnaient lorsqu’un faible cri s’échappa du logis.

Un faible cri, certes, vraiment faible… Ayant déjà vécu un accouchement par le passé, mes parents se doutaient que quelques choses ne se passait pas comme "dans la norme". Mais j’étais vivante, et vu les diverses maladies qui naissaient dans la même période, c’était un miracle.

Dans les temps qui suivirent, ils se doutèrent que ma voix ne serait jamais comme celle de tous, elle serait faible, atténuée, voire inexistante. Bien que mes géniteurs firent tous ce qu’il était en leur pouvoir, je n’appris à écrire comme la majorité des enfants à écrire vers 5 ans.

Cinq ans, cinq longues années, 60 mois, 1826 jours. La période fut longues durant laquelle je me retrouvais sans pouvoir dire ce que je pensais, le silence était roi dans ma vie, je n’étais pas comme mon frère ou mes parents, encore moins que Carole, notre femme de ménage (à mon sens c’était plus une domestique qu’autre chose), bavarde comme une pie.

L’avantage avec le silence, qui a le mérite d’en avoir un, c’est que tu apprends plus vite à écouter, à faire attention à des détails, tu apprends des mots, des expressions ; ainsi à 5 ans j’étais à la fois une enfant éveillée à l’écoute d’autrui, très bonne confidente (bien obligée), et les expressions et mots que j’avais entendu, sur lesquels je m’étais concentrée dès que j’en fus capable, je les remettais rapidement sur le papier.

Le fait que j’étais différente n’a pas vraiment changé grand-chose à mon enfance (en enlevant tous les préjugés de ces langues de vipères), hormis le fait que je ne pouvais parler : je pouvais courir, sentir, me rouler dans l’herbe quand nous allions dans notre résidence de campagne, cueillir les fruits du dur labeur de la nature, jouer avec mon grand frère, et surtout, ce qui avait illuminé la première moitié de ma vie, jouer de la musique.

Dans notre salon, trônait un vieux piano, poussiéreux, massif, un vrai mastodonte pour une fillette  de 0,75 mètre. Il m’intrigua dès mon plus jeune âge ; petite, je croyais que c’était un monstre et n’osais pas m’en approcher, ainsi je restais pendant plusieurs heures derrière la causeuse, guettant le moindre de ses mouvements.

Un jour ou les amies de ma mère quittaient notre maison, s’apercevant pour la énième fois que je me cachais derrière mon amie en tissu, elle s’assit, et joua une mélodie, la "Lettre à Elise", de Mozart. Au fil de la symphonie je m’avançais vers ce que j’avais évité durant plusieurs mois, sur mes petites jambes de bambin de 3 ans (je suis également une grande adepte des retours en arrière… nostalgique) et je finis par m’asseoir à ses côtés et appuyer sur les touches, puis en interprétant maladroitement et au ralenti l’œuvre de Wolfgang Amadeus.

Plus le temps passait et plus je me perfectionnais avec le piano. Pour mes sept ans, ma maman m’offrit un violoncelle, un instrument énorme, avec qui je me familiarisai dans les plus brefs délais, après tout, j’avais l’habitude. Le temps passa et le violoncelle remplaça le piano (que je n’oubliais pas pour autant, j’en jouais juste moins), j’appris également la poésie, la littérature et la peinture au cours de la même  période.

Mon père n’étant pas souvent là, je restais la plupart du temps avec ma mère et mon frère, nous nous promenions sur les rives du fleuve, des rues pavées de pierres, toutes grises, des arbres aux troncs droits et fins, marrons, tous, avec des feuilles tirant entre le vert "chartreuse" et le rouge "anglais", des oiseaux piaillant de ci de là, virevoltant loin au-dessus de nous, tels des anges. Mon frère s’amusait, ma maman affichait un large sourire sur son visage.

Si j’étais devenu compositrice comme je le voulais l’être, ma première œuvre ce serait appelé "l’Apothéose des Anges", oui apothéose, car toute bonne tragédie subit un retournement sans possibilité d’échappatoire.

Maman tomba gravement malade, elle avait contracté la Tuberculose, maladie qui, à l’époque, était une vraie pandémie. Je ne la vis pas pendant plusieurs mois, encore moins mon père à vrai dire, il se cachait, n’osait pas nous dire en face, à Roger et à moi, que nous ne reverrions peut-être, même sûrement pas, notre Maman adorée.

Pendant longtemps nous avons vu défiler des dizaines de médecins par jour, parfois par heure, enfin, le jugement tomba : elle ne pouvait être sauvée. Mon ainé s’est effondré sur son lit tant il était choqué, et moi, je ne pouvais me résoudre à quitter le mien.

Au chœur du couloir, pourtant, en plein milieu de la soirée, une petite silhouette en chemise de nuit blanche se détacha du drap noir et obscur qui recouvre le monde après le crépuscule, et se dirigea vers la chambre de la malade. J’ouvris la porte et me dirigea vers le lit. Elle était vraiment là, calme, paisible, comme si le temps s’était arrêté, mais son souffle se faisait encore sentir, alors, je me suis agenouillée au pied du lit, pris ses mains et, pour la première fois de ma vie, ai parlé.

« Maman ? »

Sa tête se tourna, elle ouvrit les yeux, je serrai plus que jamais ses mains et elle me répondit.

« - Colleen, tu as parlé… quelle belle voix tu as, je regrette de ne pouvoir l’entendre plus longtemps…
-Non Maman ! Tu vas vivre je te le promets, ne pars pas je t’en prie… »

Des larmes commencèrent à perler sur mes joues, les unes après les autres, puis par légion. Du sang quittait sa bouche, en quantité infime, mais assez pour signaler que la mort approchait.

« - Colleen… sois forte ma chérie, je ne te quitterai jamais… Adieu.
- MAMAN ! »

Elle rendit l’âme, dans la nuit de lundi à mardi.

Le lendemain, ma famille découvrit le corps de ma mère, et moi juste à côté. Mon frère se jeta sur moi pour essayer de me séparer du cadavre, mais je ne voulais pas. On pleura longtemps tous les deux, puis notre père vint, posa ses mains sur nos épaules et dit :

« Ne vous inquiétez pas, vous aurez bientôt une nouvelle mère et des petits frères et sœurs en prime.»

Il souriait en le disant, d’un sourire étrange, d’un sourire méchant.

En effet, depuis plusieurs années il profitait de ses absences pour lâcher son "manque" sur Carole, qui appréciait aussi. Il se maria avec elle le jour qui suivit celui de l’enterrement de notre mère, et à partir de là, bien que Carole était enceinte de 5 mois, les ébats n’en finirent plus. Chaque soir, chaque nuit nous ne pouvions dormir tant ils étaient bruyants… et ils ne se privaient pas. Je contractai aussi la Tuberculose dans les même temps, voilà pourquoi mon heure se hâtait : car je ne pouvais me reposais. Mon père se fichait totalement de nous, rien d’importait plus que ses désirs sexuels d’homme.

La maladie ne me laissait aussi aucun répit, j’étais constamment coincée dans une étreinte de fer qui se resserrait petit à petit sur moi. Les jours me paraissaient être des années et les mois, une éternité. Bien que mon supplice dura moins longtemps que celui de ma mère, cet ombre tapis je ne sais où ne me faisait pas de cadeau, j’étais prisonnière.

Enfin, je quittai ce monde, le 14 novembre, comme un soulagement.

J’ai erré sur Terre, perdue dans la brume des jours comme une âme en peine, ne se souciant plus de rien, durant des milliers d’années il me semble…

« Ma plume exprime ce que je ne peux dire, elle est mon interprète, le moi qui a le désir d’aider autrui, écoutez la. »



Code par Nyan-cat sur Never-Utopia (un peu repiqué qu'en même)


Dernière édition par Colleen Anaptyxi le Dim 3 Mai - 15:55, édité 1 fois
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Divinité Suprème

Le Pacte
I am
Le Pacte

Rêves murmurés : 82
Humeur : Sans humour.
Age : 35
Localisation : Partout !


Fiche Post-mortel
Pouvoir: Lié les gens.
Amoureux(se): nope
Elément: Divinité suprème

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MessageSujet: Re: Colleen Anaptyxi, le bourgeon du XIXème siècle   Colleen Anaptyxi, le bourgeon du XIXème siècle Icon_minitimeLun 16 Fév - 22:50















 ❝ Validé Humain ♥



'' Triste histoire, bien écrit, j'aime beaucoup ! 10 ans ? C’est ton dernier mot ? Soit ! Attention de ne pas abuser de ton pouvoir, tu peux seulement parler aux autres, tu ne peux en aucun cas lire dans ses pensées.
(juste petite indication ~) ''

Bienvenue dans l'univers d'après la mort ! Si tu as ce message c'est que tu es validé, oui sa tombe sous le sens !
Profite bien de ta deuxième vie, attention toutefois à l’excès !

Dans un premier temps n'hésite pas a regarder les demande de rp ici :
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Ensuite prend connaissance de ton lien, avec ton esprit ! Tu pourras voir avec qui tu es lié ici ! Enfin si tu n'es pas en haut c'est que tu es devenu nomade ♥
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Allez ! Bon courage a toi et amuse toi bien ♥

(c) Fiche par Calys de L.Graph'


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